Notre "Chez Nous"

Le sort en est jeté. Le contrat est signé. Ca se fête !!! La première étape s’achève, de haute lutte.

Les derniers jours ont vu un échange de mails plutôt conséquent pour finaliser les derniers détails et nous transmettre les informations demandées. Les grosses zones d’ombre ont été dissipées. Seules subsistent quelques « broutilles ». Ou du moins nous l’espérons.

La signature du contrat se précise. Elle est fixée au 14 septembre prochain. Mais nous y avons mis quelques réserves. Nous demandons à obtenir :

• les plans cotés de toute la maison,
• le descriptif détaillé et précis des moins-values,
• le descriptif de la chaudière et du silo à pellets prévus.

Reste à savoir si ces renseignements nous parviendront à temps pour le 14.

Les renseignements que nous avions demandé le 23 août dernier à propos de la ventilation contrôlée double flux sont enfin disponibles. Ou plutôt le lien sur le site du fabricant est disponible. Aaarrgghhhh.

C’est symptomatique des relations que nous avons ces derniers temps avec le constructeur (vous vous rappelez, le mail incendiaire…). Pour s’imposer dans la région, il va falloir faire beaucoup beaucoup mieux que ça !

Bref, c’est l’entreprise Proxon qui fournit les ventilations contrôlées double flux. Allons voir ce site. Ca tombe bien, je viens de remettre à niveau mes connaissances paléolithiques de la langue germanique. Il existe bien divers modèles, mais on n’a pas pris la peine de nous informer des références de celui qui sera installé dans notre maison. Lequel choisir pour se déterminer ? Que celui qui possède LA connaissance se manifeste, svp.

Aujourd'hui au programme : gros coup de gueule ! Il est de plus en plus difficile d'obtenir les renseignements que nous demandons auprès de l'architecte et représentant WeberHaus pour la Suisse romande. Etant fraîchement arrivé parmi leurs représentants, je conçois qu'il puisse être difficile de connaître sur le bout des doigts les subtilités et détails de tous les produits proposés. Il est franchement regrettable que ce soit le client qui doive pâtir du manque de formation des représentants et donc de leur quasi ignorance des détails importants. Ces détails peuvent même être essentiels lorsqu’il s’agit d’établir un budget et de faire des choix afin de trouver un financement comme c’est notre cas.

J’ai donc fait appel à mes connaissances plus que lacunaires de la langue de Goethe pour adresser un courriel à la maison mère en Allemagne.

Je pense que le message est passé, puisqu’on m’a rappelé très vite. Deux options nous sont proposées : soit nous continuons avec notre architecte actuel et nous prenons le parti d’être très patients, soit WeberHaus nous propose de travailler avec un nouvel architecte. Et je cite : « Ce qui nous intéresse, c’est de vous vendre une maison, pas de satisfaire l’architecte ». Dont acte.

Notre choix, bien qu’il puisse paraître surprenant, est de continuer à travailler avec notre architecte actuel. Il connaît notre projet et se trouve proche de la région dans laquelle nous allons construire notre maison. Nous espérons juste qu’il aura tout le soutien de sa hiérarchie.

J'ai eu le plaisir de rencontrer M. Bouvet, expert en énergie d'une administration communale, avec une grande expérience dans l'utilisation des pompes à chaleur. Je lui ai exposé notre dilemme quant à la sélection du moyen de chauffage (pompe à chaleur ou chaudière à bois) et à sa diffusion (chauffage au sol ou radiateurs). Selon lui, la pompe à chaleur air/eau est à proscrire pour une villa comme la nôtre. Cela reviendrait à utiliser un chauffage électrique. Du fait de la très bonne isolation de la maison, la pompe passerait son temps à s'enclencher et se déclencher. Pour une pompe à chaleur à forage profond, c'est le coût élevé qui serait plutôt dissuasif (CHF 80'000 à 90'000.-). De plus, elle s'avère chère à l'entretien. Le choix de la chaudière à bois (pellets) paraît donc être le plus sensé, d'autant qu'elle serait couplée à des panneaux solaires. Du côté de la diffusion de chaleur, les radiateurs sont plus réactifs, alors que le chauffage au sol fait preuve de plus d'inertie. En terme de bilan énergétique, la différence est négligeable.

Notre choix se portera donc sur une chaudière à bois (pellets) avec des panneaux solaires en appoint et des radiateurs.