Notre "Chez Nous"

Pour pouvoir disposer d'un peu plus d'intimité lorsque nous sommes sur la terrasse, nous avons décidé de planter une haie. Pourquoi une haie et pas une barrière ? Parce qu'il nous a semblé beaucoup plus intéressant d'avoir un peu de verdure sur la terrasse également, pour le côté esthétique et aussi pour le respect de la nature : une haie, même en bordure d'habitation, est un biotope en soi et un refuge pour les passereaux, une fois une taille respectable atteinte

Restait à déterminer quelle(s) plante(s) sélectionner pour notre haie. Une fois encore, nous avons choisi de nous démarquer de nos voisins, en choisissant un seul type de plante, en l'occurrence la charmille. Elle a l'avantage d'être rustique, nécessite donc peu d'entretien et peu de soins et de garder son feuillage pendant l'hiver, puisqu'il ne tombe que lorsque les nouvelles feuilles apparaissent au printemps.

Il a fallu préparer la bordure de la terrasse, en retournant la terre qui s'y trouve et rajouter un peu de terreau, histoire d'enrichir un peu le sol pour que la haie s'enracine au mieux.

   

La plantation s'est faite en une fois, en essayant de répartir au mieux les arbres plus touffus entre ceux plus filiformes.

La dernière touche consiste à installer un paillage au pied de la haie, pour éviter l'envahissement par les mauvaises herbes. Nous avons installé un film anti-pousses, sur lequel nous avons disposé des copeaux de bois incolores.

Nous avons maintenant un peu plus d'intimité, même s'il faudra attendre quelques saisons pour que la haie soit suffisamment dense pour occulter nos voisins directs.

Pendant que certains s'épuisent sur la terrasse, nous en avons profité pour planter nos deux premiers arbres : un mirabellier (Prunus domestica subsp. syriaca) et un érable du Japon (Acer palmatum) - c'est classe les noms en latin, non ? - dans notre jardin.

   

Nous espérons qu'ils trouveront leurs aises et qu'il se sentiront bien au sein de notre jardin... en attendant de savourer nos premières mirabelles

Vous vous rappelez certainement de l'état de notre jardin il y a tout juste un an ?

Ce n'était pas très engageant ! Afin de connaître la meilleure méthode à appliquer pour se débarraser de cette invasion de plantes indésirables, nous nous sommes renseigné auprès d'une jardinerie réputée de la région. Verdict sans appel : "C'est de la mauvaise herbe !!!" Après un scoop pareil, il nous a fallu un petit moment pour reprendre nos esprits   Et le temps passant, un mélange de graines avait pris racines dans notre jardin.

Les grandes manoeuvres d'éradication de ces "mauvaises herbes" ont donc démarré en octobre dernier, par un arrachage systématique.

Dès que les frimas de l'hiver s'en furent allés, l'éradication repris de plus belle. Après avoir arraché près de 10 m3 de plantes variées et avoir fait un certain nombre de voyages en direction de la déchetterie, le résultat est plutôt encourageant. Le terrain est maintenant dégagé.

   

Le temps manquant sérieusement pour pouvoir ensemencer toute la surface en une seule fois, nous avons décidé de fractionner le travail. Les premières parties du jardin à être engazonée sont le haut et le bord du talus et le fond du jardin.

Et enfin le reste du jardin.

Aujourd'hui, le résultat est enfin agréable à regarder. Je prendrais bien une petite bière rafraîchissante

Le mot n'est pas trop fort. Notre jardin s'est lentement mais sûrement transformé en une jungle impénétrable.

Il fallait vraiment faire quelque chose pour y remédier. La première option était le , mais vu la taille des plantes en question, les chances de succès étaient minces... ou peut-être un ??? Nous avons ensuite cru (naïvement) pouvoir éradiquer ces envahisseuses à l'aide d'un coupe-bordures. Quelques fils déchiquetés plus tard, il fallait se rendre à l'évidence : l'arrachage manuel était la seule solution. Au boulot !!!

      

A la fin du week-end, et 1 m3 de plantes arrachées plus tard, il reste encore du travail. Mais une grosse moitié du terrain est désormais accessible.