Notre "Chez Nous"

Le financement de notre projet nous occupe depuis le mois de mars. Après avoir consulté différents organismes susceptibles de nous l'octroyer (banques, assurances et autres), il apparaît que chacun pratique ses propres critères, souvent très différents d'un organisme à l'autre. Si nous remplissons largement ceux d'untel, nous ne remplissons pas ceux de son voisin. Etonnant, non ? Frustrant plutôt. Périodes d'optimisme et d'abattement se succèdent et il est difficile de rester serein dans ces conditions. Notre projet verra-t-il le jour ?

Le terrain nous convient et nous prenons une option pour son achat. Le notaire est prévenu. Les formalités vont maintenant dépendre du financement : pas question de signer avant que le celui-ci soit bouclé. Ce qui veut dire qu'il faut que je récupère mon 2e pilier auprès de ma caisse de pension et que nous trouvions l'organisme financier qui acceptera d'accompagner notre projet.

Aujourd'hui, nous sommes allés visiter un terrain susceptible d'accueillir notre maison, dans le Gros-de-Vaud. En un sens, ce serait un peu le retour aux sources, puisque je suis originaire du petit village voisin.

Notre objectif était à la base de trouver un terrain entre Genève et Morges. Mais force est de constater que les tarifs des terrains dans cette région sont "stratosphériques" . Le seul prix du terrain engloutirait tout notre budget, sans espoir de pouvoir y construire notre maison.

Travaillant à Genève, l'emplacement est certes fort éloigné, mais d'un autre côté, plusieurs de mes collègues habitent à une plus grande distance encore, sans que ce soit véritablement un problème. Et puis, être au milieu de la campagne, on peut trouver pire.